Conclusion

De cette lecture, il ressort pour commencer que l'homme peut et même doit travailler à ne pas se précipiter vers des conduites qui le détournent du bonheur. En ce sens, c'est un devoir pour lui que de "travailler à bien penser", qu'il s'applique à la connaissance scientifique de la nature, ou qu'il s'applique à penser sa propre condition.

Pour autant, pouvons-nous en conclure qu'il se doit de travailler à être heureux ? Qu'il le peut ? Quelque chose, fondamentalement, lui échappe, autant du fait de la finitude de son entendement, que du fait du mystère de la foi. Dès lors que la foi chrétienne, depuis laquelle Pascal s'exprime, est reçue par la grâce d'une révélation mais ne saurait dépendre de la volonté (on ne peut décider de croire), la question échappe en son principe à quelque travail que ce soit.